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. la premi�re tentacule d'h�pital (p. 148)
. l'omnipr�sent du peloton (p. 152, pour d�signer Pastor)
. les hurlements de la propret� bafou�e (p. 162)
. les salades pr�visionnelles (p. 176)
. les catacombes artistico-m�nag�res de Denfert-Rochereau (p. 205)
L'ANAPHORE
L'auteur utilise �galement l'anaphore, soit la r�p�tition du m�me mot en d�but de
phrase ou en d�but de proposition.
. Pari perdu. Hurlement sur hurlement, �a r�trograde sec, �a chasse du cul dans
le virage, �a se r�cup�re � la sortie et �a file plein pot vers M�nilmontant. (p. 48)
. Elle �tait vieille. Elle �tait veuve. Elle �tait d'origine russe. Elle portait un petit
sac en croco, dernier vestige de son temps � elle. (p. 90)
. il Y a ceux que le malheur effondre. Il y a ceux qui en deviennent tout r�veurs. il y
a ceux qui parlent de tout et de rien au bord de la tombe [...], il Y a ceux qui se
suicideront apr�s et �a ne se voit pas sur leur visage, il y a ceux qui pleurent
beaucoup et cicatrisent vite, etc. (p. 131)
. La quincaillerie est vide. Mais pas de n'importe quel vide. Le vide pr�cipit�. Le
vide de l'arrachement. Le vide de la derni�re seconde. Le vide impr�vu qui laisse
tout en plan. Le vide qui devrait �tre plein. Personne. Personne, sauf maman,
immobile dans son fauteuil. (p. 134)
. C'est gros comme un r�ti de famille nombreuse, rouge viande tout comme,
soigneusement saucissonn� dans l'�paisse couenne de ses langes, c'est luisant,
c'est replet de partout, c'est un b�b�, c'est l'innocence. (p. 161)
. Un robot se l�ve. Un robot ouvre la porte du petit frigo. Un robot d�capsule. Un
robot se rassied. (p. 234)
LES PHRASES NOMINALES
Afin de donner du rythme � son texte, l'auteur emploie r�guli�rement des
phrases sans verbe conjugu�. En voici quelques-unes:
. Silence. Petite foule molletonn�e au souffIe de coton blanc. Pelote frileuse de
laine des Pyr�n�es qui s'entrouvrit juste pour le passage de la cam�ra t�l�. (p.
26)
. il promena encore son regard sur le corps tout entier. Belle fille. Beau squelette.
Belle t�te. Doigts nerveux et souples. Crini�re naturelle. (p. 97)
. il �tait � ce point boulevers�, qu'il s'�tait laiss� tomber de biais contre le
chambranle de la porte. Visage de craie. Ril immobile. Bouche entrouverte. (p.
135)
. Viandox. D�coction de squelettes broy�s. C'est la vie. Et c'est bouillant. (p. 144)
. �clatement de lumi�re. Thian venait de faire son apparition. (p. 153)
. Je la connais bien, cette beaut�-l�! Irr�sistible. Le genre Bois Dormant, V�nus
sortant de Shell, indicible candeur, naissance � l'amour. (p. 163)
. Un temps. Petite gorg�e. La bi�re est bonne. (p. 232)
LES N�OLOGISMES � PARTIR D'EMPRUNTS
. fins d�sintoxicationistes (p. 38)
.spitche, pour � speech� (p. 76)
.chaud bisenesse (p. 121) . Baby-blouse (p. 164)
R�sum�
C'est l'histoire de Benjamin Malauss�ne, le fr�re a�n� de la famille Malauss�ne
qui h�berge des vieillards ayant des probl�mes de drogue. Cette famille habite
Belleville,. un quartier de Paris o� de vieilles dames se font voler et assassiner
par un criminel que la police n'a toujours pas r�ussi � identifier.
Au d�but de l'histoire, Benjamin Malauss�ne apprend qu'un policier a �t� tu� �
bout portant, dans la rue, par une vieille dame maniant un pistolet. Il se d�sole
par ailleurs de l'absence de Julie, son amoureuse, qui enqu�te sur une histoire
de trafic de drogue dont sont victimes les vieillards qu'il abrite chez lui.
Puis, il se trouve m�l� � ces deux histoires (trafic de drogue et meurtre d'un
policier), � la suite d'une s�rie de circonstances hasardeuses: sa petite amie a
�t� tortur�e. et drogu�e; il a chez lui des photos incriminantes du policier qui a
�t� assassin�; un de ses amis a �t� arr�t� avec, en sa possession, des
amph�tamines...
Alors il devient un suspect potentiel pour les enqu�teurs.
Enfin, il est lav� de tout soup�on, et les vrais coupables sont arr�t�s.
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